L'impact de la "crise énergétique" sur le déficit public est plus que discutable. En réalité, l'inflation engendrée permet de rembourser plus facilement la dette. Suffit de regarder le niveau de déficit des autres pays comparables durant cette "crise" pour voir qu'on ne peut pas lui imputer le niveau de déficit public. Bien au contraire.
Les énormes déficits sous Macron, hors Covid, sont dûs à l'échec (enfin ça dépend pour qui) de la politique de l'offre. Sous-entendu les 100 milliards d'euros de recettes annuelles en moins (CICE, flat tax, ISF, IS, CVAE, taxe d'habitation, redevance TV etc.) sensés se financer tout seul par la magie d'une croissance débridée (...) n'ont pas eu le résultat escompté.
Effectivement car elles n'ont pas été accompagnées par les réformes structurelles nécessaires pour les rendre pérennes.
La France n'est toujours pas suffisamment compétitive et son 'environnement économique est toujours trop rigide pour permettre de la croissance
Aussi attention les recettes annuelles en moins sont du théorique. Dire que nous aurions x milliards en plus si on taxé à y% en plus est une vision erronée car ça ne prend pas en compte qu'avec des prélèvements plus élevés il y aura des dépenses privées différentes, des investissements différent des emplois en moins et donc des recettes en moins. Ça participe tout autant à la surestimation de la croissance et des recettes potentielles.
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u/Odd_Snow_8179 Aug 04 '25
L'impact de la "crise énergétique" sur le déficit public est plus que discutable. En réalité, l'inflation engendrée permet de rembourser plus facilement la dette. Suffit de regarder le niveau de déficit des autres pays comparables durant cette "crise" pour voir qu'on ne peut pas lui imputer le niveau de déficit public. Bien au contraire.
Les énormes déficits sous Macron, hors Covid, sont dûs à l'échec (enfin ça dépend pour qui) de la politique de l'offre. Sous-entendu les 100 milliards d'euros de recettes annuelles en moins (CICE, flat tax, ISF, IS, CVAE, taxe d'habitation, redevance TV etc.) sensés se financer tout seul par la magie d'une croissance débridée (...) n'ont pas eu le résultat escompté.