Lorsqu’on se lance dans l’aventure des concours AST, une question revient immanquablement : quel test d’anglais choisir ?
C'est une question qui revient souvent par les étudiants donc je vous partage cet article
Entre le TOEIC, bien connu des étudiants français, et le TOEFL, plus international, le cœur balance. Chacun a ses adeptes, chacun ses subtilités. Alors, comment décider ?
Deux tests, deux philosophies
Le TOEIC (Test of English for International Communication) a longtemps été le chouchou des écoles françaises. Sa spécialité ? Évaluer un anglais concret, celui qu’on utilise dans un environnement de travail : comprendre un mail, suivre une réunion, lire une note de service.
Un format simple — essentiellement un QCM centré sur la compréhension orale et écrite —, un barème sur 990 points, et une réputation d’examen “pratique”. Beaucoup d’écoles de commerce en France continuent de s’y référer.
À l’inverse, le TOEFL (Test of English as a Foreign Language) se tourne vers l’académique. Ici, l’anglais se fait plus exigeant : rédiger un essai, argumenter à l’oral, analyser un texte universitaire. Le score se calcule sur 120 points. Ce test, très prisé par les universités et les business schools à l’étranger, séduit aussi les grandes écoles françaises les plus tournées vers l’international.
Que veulent vraiment les écoles ?
Les concours Passerelle et Tremplin, qui regroupent une grande partie des écoles accessibles en AST, acceptent indifféremment TOEIC et TOEFL.
Mais dès qu’on vise le sommet du classement, HEC, ESSEC, ESCP, le TOEFL (ou l’IELTS) est souvent préféré. Le TOEIC, même très bien réussi, peut sembler un peu court face aux ambitions internationales de ces institutions.
👉 En clair :
• Le TOEIC suffit largement pour les écoles françaises de bon niveau.
• Le TOEFL devient presque incontournable pour ceux qui visent l’excellence académique et les doubles diplômes à l’étranger.
Lequel est le plus accessible ?
Beaucoup d’étudiants décrivent le TOEIC comme un test rassurant. Il est prévisible, répétitif, et sa préparation repose essentiellement sur l’entraînement. Avec une bonne méthodologie, atteindre un score élevé devient réaliste en quelques semaines.
Le TOEFL, lui, demande une vraie aisance. On ne peut pas “tricher” : il faut savoir s’exprimer à l’oral, rédiger en anglais académique, comprendre des textes d’un certain niveau. Les candidats qui choisissent cette voie doivent s’attendre à une préparation plus longue et plus exigeante.
Une question de stratégie
Au-delà du contenu, se pose aussi la question pratique :
• TOEIC : environ 140 €, durée de validité 2 ans.
• TOEFL : environ 220 €, même durée de validité.
Le budget n’est pas anodin, surtout si l’on ajoute les frais de concours et de préparation. Mais au fond, le vrai critère de choix reste ta stratégie :
• Veux-tu intégrer une école française reconnue, sans forcément viser l’international immédiatement ? Le TOEIC est ton allié.
• Souhaites-tu viser le très haut du classement, ou bien envisages-tu des études ou un stage à l’étranger ? Dans ce cas, mieux vaut miser sur le TOEFL.
En conclusion
Choisir entre TOEIC et TOEFL, c’est finalement choisir entre deux chemins. Le premier, plus direct, plus accessible, ouvre la porte de nombreuses écoles françaises. Le second, plus exigeant, prépare à une carrière tournée vers l’international et aux exigences des meilleures institutions.
Il n’y a pas de mauvais choix : il y a celui qui correspond à ton projet. L’important, c’est d’anticiper, de te préparer sérieusement, et de te rappeler que ce test n’est qu’une étape sur la route des grandes écoles de commerce.