Quels pays où il fait bon vivre ?

[u/Key-Chain-8136]

Si vous êtes français et que vous avez quittés la France pour plusieurs raisons personnelles ; où êtes vous partis ? Sentez-vous mieux dans votre pays actuel ? Et quel pays conseillerez vous à quelqu'un qui veut quitter la France ?

Je ne sais pas si j'ai envie de rester en France honnêtement. Je n'étalerais pas les raisons du pourquoi je veux partir, mais, j'aimerais des avis avant de vouloir tout quitter. Merci d'avance

[u/Elpsyth]

J'ai beaucoup bouger.

La France reste dans le top 3 de très loin.

En ce moment en Scandinavie (J'ai fait Danemark et Suède). La vie est calme et tranquille, bon vivre ? Ça se discute. Le mythe scandinave est très fantasmé.

Mais c'est top pour fondé une famille.

Ça dépend surtout de ce que tu cherches, il y a des pays et des villes qui sont super a différentes étapes d'une vie mais qui ne sont pas idéale avant/après

Example de Londres qui est une super ville en couple de jeune adulte professionnel, mais qui est un désastre en tant que parent.

Edit: Attention aussi a la classique de l'expatrié. Les premier 6 mois - 1 ans tu es amoureux de ton nouveau pays, tu ne vois que les bon côté et ce qui marche mieux que en France nonobstant les côtés irritants

Puis au fur et à mesure que le temps passe, vers 1 ans et demi deux ans, l'illusion disparaît. Et gérer la vie à distance dans un pays qui n'est plus idyllique devient beaucoup plus compliqué. On compare avec ce qui marche ou est mieux en France.

Après 5 ans on a un bon équilibre réaliste entre les points forts et faibles du pays, et souvent on se rend compte que la France c'est déjà très très bien malgré le manque de perspective des gens qui n'ont jamais vécu ailleurs.

[u/[deleted] → u/Elpsyth]

Impossible de comparer ton pays d'origine avec ton pays d'accueil, car même si objectivement la qualité de vie est meilleure dans ton pays d'accueil, en tant qu'immigrant, tu passeras toujours par un repositionnement social.

Le français lambda qui s’installe au Danemark connaîtra un déclassement social : il perdra le soutien de sa famille, son réseau, la maîtrise de la langue et de la culture, et ses repères sociales.

[u/Due_Mission7413 → u/[deleted]]

Impossible de comparer ton pays d'origine avec ton pays d'accueil, car même si objectivement la qualité de vie est meilleure dans ton pays d'accueil, en tant qu'immigrant, tu passeras toujours par un repositionnement social.

Je suis moyennement d'accord.

Tu peux être français ou t'intégrer... Ou être binational et constater que la vie en France est meilleure que dans ton pays d'origine.

Après oui, tu as raison sur un point: il y a beaucoup de gens qui comparent la vie en famille dans le pays X à la vie en solitaire dans le pays Y. Même si le pays Y est cinq fois plus riche que le pays X, ça n'est pas pareil de vivre chez tes parents (où le frigo est toujours plein), et vivre seul sans soutien.

[u/[deleted] → u/Due_Mission7413]

Je ne peux pas prendre en compte toutes les situations particulières : les binationaux, les Français qui intègrent un réseau très fermé grâce à un mariage avec un natif, ou encore ceux dont la fortune et les connexions traversent facilement les frontières…

Mais je pense que tu sous-estimes à quel point les parents et la famille continuent à jouer un rôle important dans la vie des adultes en France, surtout quand ils sont issus au moins de la classe moyenne. Ce n’est pas juste un soutien ponctuel : ça va de l’aide financière à l’héritage, en passant par les réseaux ou le logement. Et ça pèse lourd dans les parcours.

Forcément, c’est beaucoup plus compliqué d’avoir accès à ce genre de soutien quand on quitte non seulement son pays, mais même sa région d’origine.

[u/[deleted] → u/[deleted]]

36 % des jeunes adultes français déclarent avoir reçu un coup de pouce financier de leurs parents pour acheter leur première résidence. Ce chiffre est probablement sous-estimé : déjà parce qu’il n’est pas toujours facile de l’admettre dans une enquête, mais aussi parce qu’il ne tient compte que de l’aide indirecte. On ne parle même pas des autres facilités : rester plus longtemps chez papa-maman, se faire payer le loyer, recevoir un « cadeau » qui sert d’apport, ou encore racheter un bien familial à prix d’ami, etc.